Pourquoi j’ai arrêté d’acheter de la fast fashion

En 2020, j’ai passé ma dernière commande de fast fashion et je n’ai eu aucun regret depuis. Dans cet article, je souhaite partager avec vous comment j’ai découvert la mode de seconde main, les raisons pour lesquelles je l’ai adoptée et mes astuces pour profiter pleinement de ces nouvelles habitudes de consommation.

1. Le point de départ : confinement et podcasts

1.1. Un nouveau-né et de longues promenades

En 2020, j’ai commencé à écouter des podcasts pour trois raisons principales :

  1. J’avais un nouveau-né qui adorait les longues promenades en poussette.
  2. Nous étions en plein confinement en Irlande, et la seule chose autorisée était de marcher.
  3. L’offre de podcasts a considérablement augmenté pendant la période du COVID.

1.2. Trouver ma “tribu podcast”

En cherchant de nouveaux podcasts, j’ai découvert des femmes de la mode qui parlaient pendant des heures de sujets qui me passionnaient. Les confinements successifs ont également libéré l’agenda de nombreuses personnalités, comme les fondatrices de Vestiaire Collective. De quoi me motiver à vendre moi aussi quelques pièces de mon dressing au printemps !

2. Découverte du “Second Hand September”

2.1. Mes premières ventes et prises de conscience

En septembre, j’avais déjà vendu plusieurs pièces dont je ne me servais plus et j’étais ravie de leur avoir offert une seconde vie. J’ai également commencé à vendre et acheter de l’équipement de puériculture pour ma fille, réalisant à quel point ce matériel pouvait vite être gaspillé.

2.2. Une nouvelle motivation vestimentaire

Le Second Hand September Challenge propose de n’acheter que de seconde main pendant tout le mois de septembre. Ayant perdu du poids après ma première grossesse, j’avais envie de nouvelles pièces dans ma nouvelle taille et plus proches de ma personnalité.

3. Ma méthode pour un shopping seconde main satisfaisant

3.1. Filtrer “neuf” et prendre son temps

Pour commencer, je me suis concentrée sur Vestiaire Collective en filtrant les articles “neufs”. J’ai rapidement apprécié l’idée de trouver, négocier et dénicher des pièces de luxe à des prix inférieurs à ceux de la fast fashion. Ces trouvailles sont intemporelles, de bonne qualité, et je les aime toujours autant.

Astuce : prendre le temps de chercher la bonne taille, la bonne couleur et la bonne coupe. Mieux vaut être sélectif, même sur un site de seconde main.

3.2. Éviter les compromis inutiles

Le piège : acheter une pièce de marque juste parce qu’elle est moins chère, même si elle ne nous correspond pas vraiment. Résultat : elle reste jamais portée au fond du placard et suscite de la culpabilité. La seconde main n’est pas une excuse pour accumuler des vêtements qu’on ne mettra jamais !


4. Les clés d’une garde-robe idéale

4.1. Se sentir en joie et en confiance

Pour moi, il est essentiel d’avoir une garde-robe qui nous met de bonne humeur, qui correspond à notre style de vie et nous fait sentir au top. C’est pourquoi je privilégie :

  • Des pièces intemporelles
  • De bonne qualité
  • Qui me donnent vraiment envie de les porter

4.2. Seconde main, mais pas à tout prix

Porter une pièce régulièrement avec bonheur est plus important que de collectionner des articles “juste” parce qu’ils sont de seconde main. Comme toujours, qualité et affinité avec notre style priment sur la quantité.

5. Les plateformes de seconde main : avantages et inconvénients

5.1. Vestiaire Collective

En 2020, Vestiaire Collective était idéal pour trouver des pépites à bon prix. Aujourd’hui, la plateforme s’est spécialisée dans des articles de plus en plus luxueux et certains articles sont parfois plus chers que le neuf. Leur commission élevée peut aussi compliquer la négociation.

Pour qui ? Ceux qui recherchent des pièces de luxe à faire authentifier.

5.2. Vinted

En m’installant en France, j’ai découvert Vinted, parfait pour des articles de moyenne gamme. J’ai maintenant l’habitude de tout filtrer par “neuf” ou “très bon état”, et je reçois la plupart du temps des pièces qui semblent neuves.

Attention : il existe des vendeurs peu scrupuleux. Si un prix est trop beau pour être vrai (par exemple des Uggs à une fraction du prix) et que le profil du vendeur est vide, mieux vaut passer son chemin.

6. Une nouvelle façon de consommer

6.1. Patience et satisfaction

Ce qui me plaît dans cette approche, c’est qu’elle n’est pas instantanée. Il faut parfois chercher, comparer et négocier avant de mettre la main sur la perle rare. Mais la satisfaction est nettement plus grande. Et si une pièce ne me convient pas, je la remets rapidement en vente.

6.2. Des cadeaux de Noël… de seconde main !

Aujourd’hui, ma liste de cadeaux de Noël inclut aussi des articles de seconde main, car cette façon de consommer me convient mieux. Je continue d’aimer le shopping et d’être inspirée par les tendances, mais j’ai une longue liste d’envies que je recherche désormais quasi exclusivement sur les plateformes de seconde main.

7. Partagez vos expériences

Achetez-vous déjà beaucoup de seconde main ? Avez-vous des questions, des appréhensions ?
Parlez-moi de vos expériences, bonnes ou mauvaises, dans les commentaires. Je serai ravie d’échanger avec vous !

En bref

  • Seconde main ne veut pas dire compromis : la pièce doit vous plaire à 100%.
  • Les plateformes comme Vestiaire Collective et Vinted sont des incontournables, à condition de rester vigilant.
  • Le processus prend plus de temps qu’une commande de fast fashion, mais la satisfaction est au rendez-vous.
  • Il est essentiel de cultiver une garde-robe qui vous met en joie et dans laquelle vous vous sentez bien au quotidien.

Et vous, seriez-vous prêt·e à relever le défi du “Second Hand September” ? N’hésitez pas à partager vos retours en commentaire !

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